On prend quoi dans son sac? Il faut quelle assurance? Et les vaccins? Comment on s’organise pour le boulot, la maison? Je vais essayer de vous faire un topo assez simple de chaque point ou du moins de comment je les ai traités en décidant de partir 9 mois.
Le travail : on l’arrête, on prend du sans solde?
Quand je suis partie (en 2017), je pouvais encore avoir la pause-carrière légale. J’avais donc le droit de partir en congé pour des raisons personnelles max. un an et de garder ma place. Evidemment avec un salaire de 0 euro et aucune compensation d’un quelconque organisme. Un peu comme si on prenait des congés sans solde. J’ai choisi cette option pour avoir une bouée à mon retour et pouvoir directement repayer mon emprunt. A refaire, j’aurais peut-être quitté mon emploi pour me sentir encore plus libre. Mais avant de connaitre le mot « liberté », on vit souvent avec le mot « sécurité ».
Beaucoup de voyageurs croisés étaient au chômage. Je ne cautionne pas mais force était de constater que ça leur réussissait plutôt bien. Je me souviens être dans une piscine à Bali avec 3 jeunes de – de 25 ans qui sirotaient un cocktail payé par les 1500 euros de chômage mensuel…
J’ai évidemment préféré discuter avec d’autres « digital nomades », ces développeurs et autres travailleurs du web qui bossaient quelques heures le matin en traduction, écriture, gestion… et profitaient l’après-midi.
La maison : on la loue, on la vend, on la laisse vide ?
Personnellement j’avais un emprunt (1000 euros par mois). C’était impensable de ne pas la louer. Ce loyer allait rembourser mon emprunt. J’ai pris de jolies photos et j’ai publié l’annonce via les réseaux sociaux. La maison était équipée, meublée et en location de septembre à juin. Habitant en face d’une université je visais 3 étudiants qui auraient pu partager le loyer. Finalement c’est un homme qui a loué mon habitation. S’il me lit, merci encore à lui, j’ai retrouvé ma maison comme si je l’avais quittée la veille. Elle était impeccable.
Si vous voulez louer votre bien, pensez à le mettre sur Airbnb.
Les assurances : laquelle est la meilleure ?
Pour les assurances et autres mensualités en cours en Belgique, je n’ai bougé à rien à part d’arrêter l’assurance voiture. Ma voiture est restée tranquillement dans un garage à m’attendre.
Pour l’assurance voyage, j’ai pris CHAPKA (450 euros pour 9 mois). Je n’ai dû les appeler qu’une fois et aucun chipotage, ils ont directement remboursé ma consultation chez le médecin. Vérifiez bien ce que votre banque, assurance générale peuvent déjà couvrir et ce qu’il y a lieu de compléter.
Vaccins et médicaments : que faire, que prendre ?
Alors au niveau des vaccins, je ne suis pas une bonne élève : j’ai fait le strict minimum. Tétanos et encéphalite japonaise. Je n’ai pas fait le vaccin contre la rage ni la fièvre jaune (c’est plus pour l’Amérique du Sud).
J’avais acheté la Malarone contre la Malaria mais après 2 jours de traitement j’étais vraiment fort malade, j’ai donc tout stoppé et je me suis protégée des moustiques avec de la crème anti-moustiques achetée sur place. Et je dois dire que je n’ai pas vraiment souffert de piqures de moustiques. Ne soyez pas imprudent(e), couvrez-vous le soir.
J’ai par contre souffert de 2 fortes intoxications alimentaires. Je vous conseille donc d’avoir des médicaments en circonstance. Les médicaments se vendent à la pièce en Asie et sont peu chers mais … je prendrais quand même quelques médicaments de chez nous. Une trousse à pharmacie donc.
Mesdames, pensez aussi aux tampons/serviettes ou cup’ qui se trouvent plus difficilement en Asie. Messieurs, pensez aux préservatifs XL.
Dans son sac on prend quoi ? Et quel sac emporter ?
Voyagez léger ! Si vous partez en Asie comme je l’ai fait, pas besoin de grand chose et si besoin, vous pourrez toujours acheter et revendre en cours de route.
J’ai acheté mon sac à dos chez Décathlon (celui-ci) et il a très bien résisté. Prenez un 60L, c’est assez. Et complétez avec un petit sac dos de 20L (celui-ci est top) dans lequel vous placez vos biens plus précieux. Achetez des cadenas pour bien les sécuriser. Au total, vous devez avoir moins de 15 kilos à transporter.
On y met quoi dedans ? Un sac de couchage en soie (ultra-fin), des sous-vêtements (j’avais sans doute 10 culottes et 2 soutifs), 2 bikinis ou un maillot messieurs, un essuie fin, une paire de basket de marche, des tongs, une autre paire de chaussure type sandales ou petites tennis, 5 paires de chaussettes, 2 pantalons longs, 2 shorts, 2 robes, 3 t-shirts, 2 tops, un pyjama, un legging de sport/marche, une veste légère, un foulard (qui vous servira pour vous couvrir la tête, les jambes ou encore le cou dans les bus où l’air co est à fond), un gilet/pull, une trousse pharmacie, brosse à dents et fil dentaire, coupe-ongles et lime, une pince à épiler, un rasoir, un peigne, des ciseaux, du parfum, du shampooing, de la crème solaire, de la crème hydratante (j’avais un vernis, un mascara et un rouge à lèvres aussi), une trousse facilement transportable dans les douches partagées, des sachets de congélation, un briquet, un couteau-suisse, une lampe frontale, un carnet et un bic, un petit tupperwaere (vide), du Côte d’or et quelques cadeaux belges à distribuer 🙂
Je séparais les vêtements avec des simples sacs plastique mais il y a moyen d’acheter de jolies pochettes aussi.
En matériel j’avais un drone, une go pro, un ordi et un iPhone, un adaptateur et une batterie. Je n’ai pratiquement utilisé que mon iPhone.
Les indispensables ?
- 2 cartes de banque. J’avais une Mastercard Gold et une Visa
- le smartphone avec lequel vous faites tout : photos, réservations, messages… (j’ai égaré le mien 1 mois et c’était moyennement cool!)
- votre passeport
Ces 3 points sont indispensables. Le reste, on peut trouver partout… No stress. Sauf peut-être de la crème solaire en Birmanie!